lundi 9 août 2010

Ma manu/pedi à New York

Alors oui, c’est cliché, girly, gnan-gnan et j’en passe et des meilleures mais je l’assume et le crie haut et fort, je fais des manucures depuis que je suis à New York!

Bizarerrie new yorkaise, ici toutes les femmes, filles et même petites filles ont des ongles IMPECCABLEMENT vernis... A chaque coin rue, impossible de rater les grands panneaux “Nails, Manu/Pedi” qui vous donnent le chemin des salons de beauté où l’on vous dorlotera ongles des mains et des pieds à moindre prix. Comptez environ 20 dollars pour une manucure (pose de vernis) ainsi qu’une pédicure (soins des pieds et pose de vernis), auxquels bien sur on ajoute un petit “tip” de deux ou trois dollars selon la qualité du service. C'est bien loin des tarifs pratiqués en France, raison peut être pour laquelle les ongles des Françaises sont bien minables à côté de ceux des Américaines.

Comment ça se passe? Après avoir choisi un vernis, parmi la cinquantaine de coloris disponibles, on nous installe sur un fauteuil massant. Hmm, bien agréable après la journée assise sur la chaise de bureau bancale. Pieds dans un bain à remous, c'est parti pour la pédicure! Ca frotte, parfois chatouille, mais l'asiatique qui s'occupe de vous ne ménage pas son énergie pour vous faire des pieds tout doux. Suit la pause de vernis, une, deux, trois, quatre couches en tout! Pas de risque que le beau rouge cerise s'écaille au bout de quelques jours!
Après avoir enfilé une paire de tongs, direction la manucure, limage, cuticules repoussées, pause de vernis, il n'y a plus qu'à sécher au minimum 10 minutes en dessous du séchoir pour mains et... pieds bien sur!

Attention, évitez les fautes de goût comme les motifs, petites fleurs ou "diam's" sur les ongles... So "low-class"...

Pour info, je vais faire ma manu/pedi à Spring Nail Spa, 119 Fulton Street, New York, NY. Propre, pas d'attente et surtout pas cher!

Une photographie d'art dans mon salon

Créé en 2006 par deux jeunes entrepreneurs français, YellowKorner vient d’ouvrir sa première galerie outre-atlantique dans le quartier de Soho, à New York. L’occasion de pouvoir s’offrir une photographie d’art à un prix accessible.

YellowKorner c’est avant tout une histoire de coeur. Passionée de photographie depuis leur enfance, Alexandre de Metz et Paul-Antoine Briat, sont frustrès de ne pas pouvoir acquérir un tirage photographique original. Pendant leur master d’entreprenariat , ils ont alors l'idée d'un nouveau modèle de galerie d'art et décident de se lancer dans l'aventure YellowKorner. “Nous avions fait le constat du manque d'accessibilité de la photographie d'art. Cantonné aux galeries intimidantes et atteignant des prix vertigineux, il nous a semblé qu'il manquait un lien entre cet art et le grand public : plus accessible, democratisé et plus original dans les artistes présentés: d'où l'idée de YellowKorner!” explique Paul Antoine Briat, l’un des cofondateurs de YellowKorner. En augmentant le nombre d’exemplaires d’une photographie d’art, les deux jeunes hommes la rendent accessible aux collectionneurs. Ainsi, au lieu de proposer 10 tirages à 5000 euros, YellowKorner choisit d'en éditer 1000 à 50 euros. “ Comme l'éditeur allemand Taschen dans le livre d'art ou Swatch dans la montre... nous espérons avoir leur succès” illustre Paul Antoine. Et ça marche! En proposant des centaines de photographies de 25€ à 1500€, YellowKorner semble avoir trouver la voie du succès. Déjà quatre galeries à Paris, une à Lille, une en Belgique et une à New York sont ouvertes.

La rencontre avec Yann Artus Bertrand

Parrain de prestige, le très célèbre photographe Yann Artus Bertrand a soutenu les deux fondateurs dès leurs débuts dans l’aventure YellowKorner. “Nous avons rencontré Yann Arthus Bertrand dans un train qui allait dans le Sud de la France. Il avait privatisé un wagon pour l'anniversaire d'un ami éditeur. Nous l'avons abordé pour lui parler de notre projet qu'il a beaucoup apprécié et nous a invité à faire la fin du voyage avec eux” dévoile Paul Antoine. Tout s’est enchaîné pour les deux créateurs d'entreprise. “Nous sommes rentrés dans le réseau de magasins Fanc en Europe, puis avons reçu le soutien de certains Business Angels de renom comme Pierre Kosciusko Morizet, (fondateur de priceminister.com) en France et de deux fonds d'investissement européens (un Francais et l'autre italien) qui ont mis six millions d’euros dans le développement de la société". Une réussite sans fausse note qui leur a permis d’ouvrir des galeries qui ne désemplissent pas en France et en Belgique.

La galerie new-yorkaise

Alors que le marché américain représente actuellement 60% des ventes de photographie d'art en galeries ou aux enchères, “c’était un rêve d’ouvrir une galerie à New York” explique Paul Antoine Briat. Située dans le quartier très à la mode de Soho, la vitrine de la marque YellowKorner n’a rien a envier à ses voisins de trottoir comme Chanel ou Louis Vuitton entre autres. Tout en longueur, dans un espace exceptionnellement grand pour le quartier, elle respecte les codes de la marque Yellow Korner dans des coloris très classes noirs avec quelques touches de jaune. La seule différence avec la très belle galerie du Marais à Paris se tient dans le catalogue de photographies proposées, “nous avons beaucoup développé notre portfolio d'artistes US avec notamment un partenariat avec le fonds de photo de la NASA ou avec des artistes célèbres aux États-Unis comme Man Ray ou Dorothea Lange” décrit Paul Antoine Briat. Mais la galerie new yorkaise ne se réduit pas aux artistes américains “notre but est aussi de faire découvrir aux européens des artistes asiatiques et américains et vice versa, nous voulons que les gens découvrent la photographie d'art, la perçoivent comme un art et rentrent dans une démarche de collectionneur qui est si agréable...” ajoute t-il.

Et une autre galerie est déjà en attente “nous avons deja signé pour une première galerie à San Francisco car nous savions que le public américain appréciait YellowKorner avec le succès que nous avons auprès des américains dans nos galeries de Saint Germain des Prés et du Carrousel du Louvre à Paris”. Ce n’est pas tout, une deuxième galerie à New York est prévue début 2011 ainsi que le développement de cinq galeries sur la côte est. Ceci dit pour Paul Antoine pas question pour les galeries YellowKorner de devenir une véritable usine à photographie, “ malgré ce développement, nous voulons vraiment que nos galeries restent des lieux artistiques et culturels dans lesquels le public prend du plaisir à venir passer une demi heure... à la découverte des oeuvres et des artistes que nous présentons”. Et on est bien d'accord lorsque l'on se surprend à s'arrêter, au détour d'une promenade, dans l'une des galeries YellowKorner, les yeux grands ouverts devant les nombreuses photos qui nous font voyager loin, très loin...

Galerie YellowKorner New-York
100 Wooster Street
NY 10012
USA
Tél: 212 966 6650