Le système des "promoteurs" à NYC

Promoteur... Un mot pas très sexy au départ. A New York, ça peut changer votre séjour et surtout préserver vos finances. Complètement différent du système français ou européen (payer à l'entrée ou rentrer gratuit selon les clubs), à NYC de très nombreux clubs font appel à des sociétés de "Promotors".

Le concept, le promoteur invite tous ses contacts dans une boîte de nuit différente chaque soir de la semaine (chaque promoteur est affilié à 6 ou 7 boîtes comme Griffin sur la photo, Greenhouse, 10 Oak, Juliet...), les fait rentrer gratuitement sans attendre (filles ou garçons). La cerise sur le gâteau, le promoteur dispose d'une table dans le club où les bouteilles se succèderont pour ses invités et tout ça... au frais de la princesse.

A ceux qui se demandent, comment fait la boîte pour gagner de l'argent, nous avons plusieurs théories. La première bouteille met souvent une bonne demi heure à arriver sur la table, de nombreux "invités" du promoteur n'ont souvent pas la patience d'attendre et consomment déjà au moins un verre avant de se servir à la table.
Le promotor system est également un moyen pour le club de se faire connaître, de se constituer une nouvelle clientèle qui ne serait peut être pas venue d'elle même et qui reviendra peut être un autre soir de la semaine sans promoteur.
Les "invités" du promoteur sont uniquement des personnes qu'il a rencontré ou amis d'amis ce qui assure un certain "standing" de clientèle pour le club.

Pour les moins de 21 ans, faîtes définitivement une croix sur les bars, boîtes et même parfois Restaurant/Bar de New York, oui je sais c'est cruel! Pour les plus téméraires, la seule solution reste la "fake ID" (fausse carte d'identité). Attention, si vous vous faîtes prendre, les autorités américaines vous renverront illico en France sans prendre de pincettes...

Oui oui, j'ai moi aussi ma promotrice, elle s'appelle Lisette... Pour ceux qui viennent en goguette à NYC cet été, laissez un commentaire avec adresse mail et je vous transmettrai son numéro. Mais bien sur, ça reste entre nous.